Mamy Andriamasomanana. Brillant mais non pas convaincant

Publié le par sammy rasolo

                      Je ne connais pas personnellement Mamy Andriamasomanana. Par contre, je sais qu'il était très proche de Marc Ravalomanana en 2002. Entre 2002 et 2009, il s'est fait discret. En 2009, il réapparaît à l'occasion de la crise. Je n'ai rien à lui reprocher. Et surtout qu'il ne pense pas que je l'accuse d'opportunisme s'il tombe sur cet article. Moi aussi, j'étais journaliste jusqu'en 2002 et j'étais passé à autre chose. On m'a plus ou moins oublié. Puis je réapparais actuellement par l'intermédiaire de ce blog. Ainsi, il y a un certain parallèle entre nos parcours. Mon but n'est pas de créer une polémique mais je ressens le bésoin de réagir à l'interview qu'il a accordée à TV5 le 21 février dernier. Que l'intéressé sache toutefois que je réagis sans animosité aucune et en lui réconnaissant le droit d'avoir ses opinions.. Sur la forme, je l'ai trouvé assez brillant. Ses avis sont bien argumentés. Sur le fond, j'ai perçu qu'il était plus proche de la hat que des trois mouvances. Encore une fois, ce n'est pas  un péché. On peut avoir des idées différentes, après, il revient à l'opinion de se positionner. L'essentiel est que les échanges d'idées se passent dans le respect et que ceux qui disposent du pouvoir n'usent pas de la violence et de la malhonnêteté pour imposer leurs solutions. Je suis en désaccord avec lui essentiellement sur quatre questions.
                                 
                                                   CONCESSIONS ?                 
                        Selon Mamy Andriamasomanana, Andry Rajoelina a fait des concessions dès le début, c'est à dire depuis son accession au pouvoir. Les autres, les trois anciens présidents,  n'en auraient fait aucune puisqu'ils n'avaient rien à concéder. C'est sur la notion même de concession que nous ne nous entendons pas apparemment. Une "concession" suppose, à mon sens, la rénonciation à un droit ou à un avantage légitime pour, dans le cadre de la crise, obtenir un consensus avec les autres. Or, vu la manière par laquelle il a accedé au pouvoir, objectivement, est-ce qu'il faut réconnaître un quelconque droit ou avantage à Andry Rajoelina ? Il est arrivé au pouvoir par la violence, en violant toutes les normes en vigueur (cela semble tellement évident ), il est difficile d'admettre que ces méfaits lui ont conféré des droits. Il est incontestable toutefois qu'il detient le pouvoir. Indûment... mais il le detient. Et il n'aurait jamais accepté (c'était aussi évident) de fléchir sans la pression internationale. A l'extérieur, Aucun pays, aucune organisation, n'a réconnu ni la légalité ni la légitimité de sa prise du pouvoir. En dehors de Madagascar, à l'unanimité, on le pressait de trouver un consensus avec ses adversaires. Et le long processus qui a abouti à la conclusion des Accords de Maputo et de l'acte additionnel d'Addis Abeba en était le résultat. Ce long processus n'était pas lineaire. Il y a eu des cassures et des péripeties. Mais en tout cas, je n'appelle pas "concession" le rénoncement à un objet, spolié, acquis par la violence. Il faut plutôt appeler ce rénoncement "rétrocession" de l'objet à son détenteur légitime. Le pouvoir, en démocratie, appartient au peuple qui l' exerce par l'intermédiaire des élus. Il est clair ainsi que ,dans cette crise, c'est au peuple que l'on a imposé une concession: il est contraint, encore une fois par la force, d'accepter que le pouvoir soit exercé par des non élus.
                      Quid des trois anciens présidents ? Ont-ils fait des concessions ? L'explication de Mamy Andriamasomanana est fondée en ce qui concerne Albert Zafy et Didier Ratsiraka. Ils n'avaient en effet rien à concéder. C'est loin d'être vrai pour Marc Ravalomanana. A-t-il demissionné ? Que la réponse soit oui ou non n'a aucune importance. En tout cas, s'il a demissionné, ce sont les évènements, et notamment la rebellion de l'armée, qui l'y ont contraint. La demission, s'il faut admettre que cela  en était une, était entachée d'un vice: il ne pouvait plus user de son libre arbitre. Le fait de transférer ses pouvoirs, si l'on ne se penche pas sur la question de la constitutionnalité de l'acte lui-même, est une très grande concession puisqu'il renonçait à un pouvoir légitime. Plus tard, il a volontairement accepté de ne pas participer à la transition, c'est aussi une grande concession. Il a accepté que ce soit Andry Rajoelina qui devienne président de la transition consensuelle et inclusive, celle prévue par les Accords de Maputo. C'est aussi une autre grande concession. Et si l'on ne se limite pas à sa personne, les élus qui sont privés de leur mandat de manière arbitraire par la suspension de l'assemblée nationale et du sénat,  ont été contraints à une très grande concession. Alors, c'est faux d'affirmer que Andry Rajoelina a fait des concessions. Une "concession" suppose une grandeur d'âme que Andry Rajoelina n'a pas. 
 
                                            ANCIENS PRESIDENTS RENVERSES PAR LA RUE
                        C'est effectivement la rue qui a renversé Philibert Tsiranana en 1972 et Didier Ratsiraka en 1991. C'est une motion d'empêchement votée par l'asseemblée nationale qui a ejecté Zafy Albert du pouvoir. Pour ce qui est de 2002, il y avait une élection avant les manifestations de rue. C'était parce que l'on ne s'entendait pas sur les résultats de l'élection que les pro-Ravalomanana étaient descendus dans la rue. Selon la HCC, Marc Ravalomanana avait raté de trois points la majorité absolue. Fallait-il aller au sécond tour ? Encore fallait-il pouvoir l'organiser dans la serenité. Plus personne n'accordait de credibilité à la HCC après son refus de procéder aux confrontations de procés verbaux. En 2009, il y a eu effectivement des manifestations de rue. A la différence de 1991, l'administration n'était pas bloquée. En 1991, comme en 2002, la "machine administrative", expression utilisée par Guy Razanamasy, était complètement, ou presque, paralysée. En 2009, non. Si Andry Rajoelina a réussi son insurréction, c'est grâce à l'armée qui a decidé de ne plus obéïr à l'autorité légale. Alors, la question de la légitimité se pose réellement. Ce n'est pas la rue qui a renversé Marc Ravalomanana mais l'armée. Le nier, c'est faire preuve de mauvaise foi.


                                            PRESIDENTIELLE OU LEGISLATIVEs ?
                            Pour Mamy Andriamasomanana, les législatives doivent préceder l'élection présidentielle pour justement éviter que le président échappe à tout contrôle et qu'il verse dans les excès. Selon l'intéressé, il est nécessaire de mettre en place les institutions et les balises qui empêcheront le président élu au suffrage universel d'abuser de ses pouvoirs puisque, après son élection, il sera trop tard. Et ce sont les représentants de la nation, élus lors des législatives, qui mettront en place ces balises. C'est le moyen qui fera en sorte que l'alternance au pouvoir ne passera plus par la rue, selon Mamy Andriamasomanana. En même temps, les législatives détermineront le vrai poids des partis au niveau de l'opinion.
                           L'idée est défendable mais il n'y a aucune garantie  pour qu'elle fonctionne. L'expérience l'a démontré.. la troisième République, à son début était réellement un régime parlémentaire. Le gouvernement pouvait être censuré par le parlément qui pouvait également voter l' "empêchement" du Président de la République. L'exécutif était réellement contrôlé par le législatif. Est-ce qu'il y avait de la stabilité politique pour autant ? La réponse est non. La rue n'avait pas renversé Zafy Albert effectivement mais l'instabilité était telle qu'il a fini quand même par être destitué par, justement, une procédure d'empêchement. Alors les législatives avant les présidentielles ne garantissent rien du tout.
                             Les balises supposées préserver la République des abus du président, en particulier, et des élus, en général, existent dans toutes les Constitutions. Elles sont, dans la plupart des cas, très difficiles à mettre en application. Mais en même temps, le but n'est pas non plus d'arriver à renverser tous les présidents élus avant la fin de leur mandat. Pour le cas de Marc Ravalomanana, est-ce qu'il y avait réellement une nécessité impérieuse de ne pas le laisser finir son mandat ? Chacun a son opinion sur la question; Pour l'auteur de cet article, son éviction cause plus de mal que du bien au pays. Les adversaires de Marc Ravalomanana auraient dû attendre l'échéance normale de l'élection présidentielle pour essayer de le battre par les urnes. Le mal est fait. Ce que l'on peut faire, c'est de chercher le meilleur moyen de sortir de la crise.
                            Dans un pays comme Madagascar où la misère est le lot quotidien de la population, un dirigeant s'expose nécessairement aux manifestations et émeutes. Ce, quelle que soit la qualité de sa gouvernance; Tout simplement parce qu'une bonne gouvernance, si performante soit-elle, n'eradiquera pas la pauvreté en un mandat. Même avec une croissance à deux chiffres sur cinq années, la pauvreté ne disparaît pas au terme d'un mandat de cinq ans. La preuve est que, depuis les années quatre vingt, la Chine connaît des taux de croissance vertigineux mais au niveau standard de vie, les Chinois moyens, même si leur pays est devenu la troisième puissance économique mondiale, sont encore loin des occidentaux. Il est évident que la pauvreté, à Madagascar, se vaincra progressivement, petit à petit, par des efforts quotidiens, et non par l'effet d'une baguette magique.  Le dirigeant aura toujours à gérer l'impatience et les frustrations d'une partie de la population perméable et sensible à tous les discours qui promettent des miracles. Cette fraction vulnérable est manipulée par les hommes politiques sans scrupule pour la réalisation de leur dessein. Incapables d'accéder au pouvoir par la voie des urnes, ces hommes prefèrent amener les desespérés manifester dans la rue pour renverser le pouvoir. Alors, tout dépend avant tout des hommes. Si les politiques ne réconnaissent pas que, dans l'intérêt supérieur de la nation, il faut qu'ils renoncent définitivement aux insurréctions, quellle que soit la qualité de la nouvelle Constitution qui régira la quatrième République, le pays retombera dans la crise dans quelques années.
                           Ainsi, je ne crois pas qu'organiser les législatives avant les présidentielles, amènera enfin la stabilité à Madagascar. Par contre, je crois sincèrement que le pays aura fait un grand bond en avant dans la résolution de l'actuelle crise si celui qui prétend diriger le pays accepte de se soumettre au jugement des électeurs; On verra si le peuple le soutient réellement dans ses intentions de changement et on saura si ce peuple lui fait confiance. Par définition, les députés ne gèrent pas le pays. Ils votent les lois et contrôlent l'exécutif. C'est l'exécutif qui gère et qui initie les changements; Le parlément aura à approuver à rejeter. D'où, c'est au niveau de l'exécutif que la question de la légitimité est essentielle; Si le chef de l'exécutif est accepté par l'opinion publique, il sera suivi dans ses réformes; S'il n'est pas suivi, ceci signifiera que les réformes ne seront pas pérennes au niveau des résultats. Et l'instabilité se trouvera d'autant plus forte.  D'où, je reste persuadé qu'il faut une élection présidentielle pour que le peuple puisse confirmer ou non Andry Rajoelina à la tête de l'Etat.

                                             MECONNAISSANCE DU TERRAIN
                              Un dernier point:  pour Mamy Andriamasomanana, les dernières résolutions du parlément européen qui, rappelons-le, ont été très dures à l'encontre de Andry rajoelina et de sa hat, résultent d'une méconnaissance de la réalité malgache. Et bien non. Il faut comprendre que ce genre de résolutions ne se prend pas à la légère. Amnesty International avant le parlément européen, l'Union Africaine après le parlément européen n'ont pas été tendres non plus vis à vis des putschistes malgaches. Faut-il croire que toutes ces organisations se sont trompées ? Faut-il croire que les trois mouvances, le mouvement des religieux, la société civile qui réclame l'application des Accords de Maputo, se trompent ?
                             Non. Ce sont plutôt Andry Rajoelina et ses amis qui ont tort de croire qu'ils ont raison contre le monde entier.     

                              
                       
  
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I
<br /> Monsieur Alidera, il y a Démocratie et Démocratie, République et République !<br /> -<br /> Il n’est pas question ici de développer une thèse sur la Démocratie ou la République, de démontrer qui a raison ou qui a tord (sur sa définition), mais bien de chercher le COMMENT et le POURQUOI de<br /> ce renversement illégal d’un pouvoir légalement élu.<br /> -<br /> Démocratie ? Il y a la définition théorique et sa réalité pratique.<br /> La définition théorique, chacun de nous peut la trouver dans les livres spécialisés sur la question et ne pourront que constater que sa définition théorique est UNIQUE !<br /> La réalité pratique est, elle, multiple, chacun de nous la ressentira à sa façon, selon ses propres expériences et de la façon dont il en tire avantage (ou la subit).<br /> -<br /> Les « intellectuels » pourront, eux, se contenter de la définition théorique de la Démocratie (puisque dans leur réflexion ils « vivent » en dehors, au-dessus ou à distance de cette Démocratie pour<br /> mieux l’appréhender) et voudront donc la transposer telle quelle sur la réalité pratique, et il est évident que cela ne deviendra plus du tout cohérent !<br /> Figée dans sa propre définition théorique, la Démocratie deviendrait rapidement invivable, inapplicable car ingérable.<br /> -<br /> Le peuple, et donc parmi eux les HOMMES POLITIQUES, vivront la Démocratie dans leur réalité pratique, à leur façon, avec leurs propres (res)sentiments, leurs propres (in)satisfactions.<br /> -<br /> Je pourrais prendre, pour exemple, l’arrivée au pouvoir du Parti NAZI et de son chef, Adolf Hitler, par la VOIE DES URNES, tout à fait légalement et démocratiquement (A cette époque, l’Allemagne<br /> était bien une République Laïque et Démocratique, certes humiliée mais réellement Laïque et Démocratique), mais comme cela soulèvera une levée de bouclier à mon encontre avec des arguments tels que<br /> « ce n’était pas vraiment ceci ou cela », « que la propagande y était pour beaucoup de choses », ou encore « que je fais des comparaisons malveillantes », etc., je préfère prendre un autre exemple<br /> totalement imaginé mais proche de chez nous.<br /> -<br /> J’ai déjà exposé cet exemple dans un autre commentaire, sur ce forum ou un autre forum.<br /> -<br /> Supposons qu’un Partie politique X obtiens la majorité absolue à l’Assemblée Nationale, et son chef, Monsieur Y appartenant à la communauté (ethnique, confessionnelle ou sociale) Z majoritaire dans<br /> le pays, se faire élire comme Président de la République avec plus de 70% des voix dès le premier tour.<br /> Fort de sa victoire aux différentes élections législative et présidentielle, ce qui est tout à fait légale et démocratique conformément à la Constitution et aux différents Textes législatifs en<br /> vigueur, le nouveau Chef de l’État désire renforcer sa présence au sommet de l’État et dans tout les rouages de l’Administration afin d’éliminer (légalement) tout opposition possible et imaginable<br /> pour assurer son avenir politique (et autres)<br /> Pour cela il envisage de modifier la Constitution, apporte les amendements nécessaires pour empêcher, entre autres, toute personne n’appartenant pas à la communauté Z (majoritaire) de se porter<br /> candidat à la fonction de Président de la République, ou/et d’être officier dans l’Armée, ou/et d’accéder à certains postes stratégiques de la Haute Administration, etc.<br /> Cette révision de la Constitution est soumise à référendum qui l’approuve avec plus de 70% des voix.<br /> -<br /> Mais comme toutes ces opérations se sont bien déroulé selon les règles démocratiques et dans le respect total de la Constitution, par la VOIE DES URNES, que doivent faire les personnes<br /> n’appartenant pas à la communauté Z ???<br /> Accepter ces interdictions parce qu’elles ont été établies démocratiquement ou s’y opposer par tout les moyens légaux ou illégaux parce qu’elles ont été spoliés de certains de leurs Droits ???<br /> -<br /> C’est la le véritable problème de fond qui est à l’origine du coup de force qui a vu le renversement du régime de SEM Marc Ravalomanana.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Quand je lis que : "...Ravalomanana porte une grande responsabilité dans le déclenchement de la crise par sa pratique anti-démocratique du pouvoir.", je me demande si tout le monde saisit le vrai<br /> sens de la démocratie. La démocratie est une chose, mais elle n'est pas la liberté qui en est une autre. La liberté n'est que la conséquence de la démocratie. Cette liberté qui est devenue plus<br /> tard comme une extension de la démocratie.<br /> En ce qui concerne Ravalomanana, à la lecture de sa trajectoire politique, au vu de sa tenue vis à vis des règles à suivre, il est difficile de dire qu'il est anti-démocratique. D'ailleurs, c'est<br /> le seul et unique Président malagasy qui est passé par la voie démocratique, LA VOIE DES URNES, et qui s'est battu pour que la vérité des urnes soit vérifiée. Ce que Ratsiraka n'a pas réussi à<br /> justifier.<br /> Dans l'absolu, dans un contexte purement républicain, l'acte le plus anti-démocratique est le refus de siéger à l'Assemblée Nationale/Populaire, le boycottage d'élection. Et ça ce n'est pas<br /> Ravalomanana qui l'a fait. Ravalomanana n'a pas fait comme Ratsiraka, issu de la crise de 1972, ou Zafy issu de la démocratie de la rue de 1991, ou de Rajoelina issu de la démocratie de la rue de<br /> 2009. Ravalomanana a respecté les règles du jeu.<br /> A partir de là, il faut comprendre que seuls ceux qui sont représentés aux parlements (Assemblée Nationale, Sénat) qui ont le droit à la parole et qui ont la plus grande chance d'être entendu.<br /> C'est ça la République. Même si certains adeptes du parallèle ont essayé de concurrencer ces deux tribunes par les médias, il faut savoir que les médias ne constituent en aucune manière une tribune<br /> de débats républicains, aucune décision sur l'avenir du pays ne peut être prise et ne se décide dans les médias. Cependant, c'est ce que le peuple malagasy a fait.<br /> Le peuple est le premier résonsable. CQFD<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Tsiresy,<br /> <br /> <br />
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T
<br /> D'accord avec solofo sur son appréciation du positionnement de Mamy Andriamasomanana, pro-hat et faisant campagne pour l'assemblée constituante en vue de l'élection de tgv, non pas au suffrage<br /> universel direct fustigé par Mamy, mais par des grands électeurs. D'accord aussi sur le fait que TOUT DEPEND DES HOMMES. En mettant ce passage en gras, Sammy a d'abord pensé aux putschistes de la<br /> HAT et aux éventuelles émules. Il faut en effet que l'alternance se fasse dans les règles, constitutionnelles et légales s'entend, si on veut que la démocratie s'ancre durablement chez nous. Moi,<br /> je voudrais ajouter quelque chose. Tout dépend des hommes, oui mais sammy a oublié les hommes qui EXERCENT LE POUVOIR. Il faut aussi que ceux-ci respectent eux-aussi, pour ne pas dire d'abord et<br /> avant tout le monde, les règles et laissent notamment les autres exercer leurs droits économiques, civils et politiques. Je reconnais dans cet "oubli" de Sammy, son penchant opposé à celui de Mamy,<br /> qui l'amène à occulter le fait que Ravalomanana porte une grande responsabilité dans le déclenchement de la crise par sa pratique anti-démocratique du pouvoir.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> POUR MA PART, LE TGV A USURPE SON POUVOIR AU NOM DU PEUPLE MALAGASY: IL N'AVAIT PAS GRANDCHOSE A CONCEDER. IL NE REPRESENTE QUE SES ACOLYTES.<br /> PAR CONTRE, LES 3 MOUVANCES ONT ETE ACCEPTEES POUR REPRESENTER CEUX QUI NE SONT PAS TGVistes.<br /> SUR CE POINT, ILS ONT FAIT BEAUCOUP CONCESSIONS DONC, A TORT D'AILLEURS CAR CELA A ETE DU A LA PRESSION DE L'ELYSEE.<br /> POUR CE QUI EST DES REALITES A MADA: IL N'A QU'A VISITER LA-BAS POUR S'EN APERCEVOIR LUI-MEME.<br /> <br /> <br />
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